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LE BLOG DES ÉLÈVES DU SEM

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Un blog fait POUR et PAR les élèves du SEM


Zoom sur notre prof de sport

Publié le 21 Octobre 2015, 09:39am

M.Mastronardi jouera ce samedi 24 octobre un match de 6ème tour de coupe de France contre le FC Mulhouse. Ci-dessous l'article paru ce jour dans les DNA...

Venez nombreux l'encourager au Parc des Sports à Haguenau (16H) et partagez un MAX !!!!!!

Zoom sur notre prof de sport

''Mastro'' et l’école italienne

Zoom sur notre prof de sport

Comme l’an dernier au même stade, Haguenau retrouve Mulhouse en Coupe de France. David Mastronardi espère que son équipe arrivera cette fois à créer l’exploit alors que la saison passée, les Mulhousiens avaient dû attendre la toute fin de la prolongation pour arracher la qualification.

Après la victoire obtenue samedi dernier contre la réserve strasbourgeoise, l’équipe haguenovienne se retrouve en bonne position dans le haut du classement du CFA 2.

« On avait très bien débuté, puis la mécanique s’est un peu enrayée avec deux matches nuls et une défaite à Épernay, détaille David Mastronardi. On a perdu des points, mais on voit que le championnat est très serré et que les équipes sont proches les unes des autres. On a le potentiel pour bien figurer, mais on voit aussi qu’au moindre relâchement toutes les équipes sont capables de faire un résultat. »

Sur un plan plus personnel, pour le milieu de terrain âgé de 31 ans, la saison ne fait que commencer. Après s’être blessé à la dernière minute du dernier match amical contre la réserve strasbourgeoise, le joueur a dû se montrer patient avant de revenir.

« J’ai dû repartir de zéro, je suis revenu depuis à peu près trois semaines. J’ai fait un match avec la “Deux”, puis un très mauvais match à Épernay, mais là, ça commence à revenir. »

Ce retour en forme s’est concrétisé samedi dernier avec le but de l’égalisation, mais celui qui est professeur de sports au Séminaire de jeunes de Walbourg estime qu’il lui faudra encore un peu de temps pour retrouver toutes ses sensations.

« J’ai fait une prestation très correcte, mais je ne suis pas encore prêt physiquement. Ça fait du bien d’avoir marqué. En attaque, on a retrouvé des automatismes. C’est forcément bon pour la confiance avant de recevoir Mulhouse. »

« Si on arrive à élever notre niveau de dix pour cent, on pourra les embêter »

Ce match de Coupe de France occupe bien sûr tous les esprits du côté du Parc des Sports, où on a encore en mémoire le 6etour de l’année dernière où ça s’était joué à trois fois rien.

« C’est le genre de match qui laisse forcément des regrets. On sait que c’est une équipe qui est classée au milieu de tableau une division au-dessus. Entre les deux, l’écart n’est pas gigantesque. On sait qu’en Coupe, si on arrive à élever notre niveau de dix pour cent, on pourra les embêter. On verra dès les premières minutes quelle équipe sera la plus motivée pour gagner. »

Hormis l’incertitude qui plane encore sur la participation de Omar Hassidou (blessé à l’épaule) et la certitude de ne pas voir les blessés de longue date revenir déjà, le FR Haguenau devrait pouvoir disposer de tous ses atouts pour cette rencontre.

Le fait de pouvoir compter sur un David Mastronardi, qui monte en puissance, ne sera pas le moindre atout d’autant que le joueur s’était illustré l’année dernière en marquant le but de l’égalisation lors de la prolongation.

Pour l’avenir, celui qui, depuis l’âge de 13 ans, n’a connu que deux clubs (Obernai et Haguenau) espère jouer encore quelques saisons à ce niveau et il se verrait bien terminer sa carrière à Haguenau.

« Je ne suis pas un nomade. Si je suis bien dans un club je ne vois pas pourquoi je n’y resterais pas. Si je ne suis pas au niveau je saurais prendre du recul et peut-être arrêter ou changer de club. »

Deux ou trois belles années devant lui au moins

À ce propos, entre ceux qui jouent tant qu’ils tiennent sur les pieds et ceux qui préfèrent s’arrêter en étant au sommet de leur carrière, il y a deux écoles.

« Je suis plutôt de l’école italienne, rigole-t-il. On a tendance à tirer sur la corde et à jouer jusqu’à 36 ou 37 ans. J’espère qu’il me reste au moins deux ou trois belles années devant moi, je n’y pense pas encore. »

Pour l’heure, il ne pense qu’à Mulhouse et à une possible qualification quelle que soit d’ailleurs la manière.

Seule la victoire serait belle, et même si ce devait être une victoire un peu à l’arraché, une victoire à l’italienne…

Laurent HICKEL (c) DNA

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