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LE BLOG DES ÉLÈVES DU SEM

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Un blog fait POUR et PAR les élèves du SEM


Concours "Grand Reporter" des DNA

Publié le 14 Avril 2014, 11:14am

Nos articles publiés

Concours "Grand Reporter" des DNA

Nos articles ont été publiés ce vendredi dans l'édition du secteur Wissembourg des Dernières Nouvelles d'Alsace. Voici ces articles alors que pour l'heure, nous n'avons aucune nouvelles concernant les résultats du concours...

Rappelons que cette année le thème retenu était :

"La bande dessinée : Outil de distraction ou d'apprentissage ?"

Pour répondre aux attentes du concours nous devions présenter :

I Un angle spécifique déclinaison du thème général (2400 signes).

II Une interview (1500 signes maximum)

III Un portrait d’une personne concerné par le sujet (1500 signes)

I Un angle spécifique déclinaison du thème général (2400 signes).

A l’école de la BD

Concours "Grand Reporter" des DNA

Thierry Mary, passionné de bande dessinée depuis son plus jeune a fait de sa passion un métier. Aujourd’hui âgé de 44 ans il dirige L’iconograph (*) qui est une école de la bande dessinée à Strasbourg ainsi que le label Watch digital comics qui est un label de publication numérique pour les auteurs de bande dessinée.

Quand avez-vous décidé de faire de la bd votre métier ?

C’est un concours de circonstances. J’ai été chroniqueur de BD pendant 5 ans pour les DNA et j’ai rencontré beaucoup d’auteurs. J’ai eu le sentiment qu’il y avait une demande par rapport à ça, aujourd’hui notre école donne accès à une formation qu’on ne trouve pas ailleurs. On propose une formation sur trois ans après une sélection qui se fait sur dossier suivi d’entretien.

A coté de votre école vous avez aussi lancé un label de publication numérique (**). Comment vous est venue l’idée de ce label ?

Avec l’arrivé des tablettes on avait enfin un support qui pouvait permettre de lire des BD de façon agréable. Il n’y a pas besoin d’interactivité, et le fait que nous diffusions en français et en anglais nous permet de nous adresser à une audience mondiale. Après il faut faire savoir qu’on est là et qu’on existe, c’est ce qui est le gros du travail.

Ce label a-t-il déjà trouvé son public ?

On y travaille depuis deux ans, on est entrain de finaliser les choses. Ça va permettre à nos jeunes auteurs de l’école de parfaire leur apprentissage dans un contexte professionnel, d’avoir des contrats et d’être rémunérés. Mais ça n’est pas réservé aux personnes qui on fait la formation, il est aussi ouvert aux gens de l’extérieur.

Est-ce que selon vous ce mode de publication va se répandre dans l’avenir ?

Ça ne va pas remplacer le livre c’est juste un autre moyen de diffuser du contenu qui permet aussi de diffuser plus simplement qui n’est pas en concurrence avec les supports existant. Le cinéma n’a pas tué le théâtre et le numérique ne tuera pas le livre.

Selon vous la BD est elle un outil de distraction ou d’apprentissage ?

La BD est ce qu’on en fait comme n’importe quel livre. Même si le but premier est de raconter une histoire, la BD peut pousser à réfléchir ou a divertir sans compter que dans certains livres scolaire on trouve des BD pour intéresser les élèves et que par exemple une notice montage de meuble utilise parfois les codes de la BD.

(*) L’iconograph – 91C route des romains 67200 à Strasbourg

(**)Watch digital comics : www.watchcomics.com

II Une interview (1500 signes maximum)

« La BD est un média comme un autre »

Concours "Grand Reporter" des DNA

Jean-Charles Andrieu directeur culturel du festival de la bande dessinée Strasbulles qui aura lieu du 6 au 8 juin à Strasbourg a répondu à nos questions concernant son parcours et sa manière d’aborder la Bande dessinée.

D’où vous vient votre passion pour la BD ?

J’en ai toujours lu. J’ai eu ma période héroïque-fantaisie mais la dimension artistique de la BD m’est apparue en lisant le deuxième tome du « combat ordinaire » alors que je n’avais pas aimé le premier. A partir de là j’ai compris la dimension artistique de la BD et j’ai été comme envouté.

Est-ce que c’est à partir de là que vous avez décidé de consacrer vos études à la BD ?

C’était encore flou. C’est plutôt en terminale que je me suis dit que la seule chose que je me voyais faire c’était du dessin et des études artistique. Après avoir obtenu un DNSEP en illustration qui est l’équivalent d’un master je démarre une thèse sur la BD à la Sorbonne sans vraiment savoir à quoi ces études me mèneront.

Comment êtes vous devenu directeur culturel de strasbulles ?

Ça fait cinq ans que je participe au festival, j’ai toujours été actif et en début d’année on m’a proposé ce poste que j’ai accepté.

Pour vous la bande dessinée est-elle un outil de distraction ou d’apprentissage ?

Je considère que la BD est un média comme un autre qu’on ne peut pas cantonner à une visée particulière. Strasbulles est le meilleur exemple de cette diversité, on y trouve du tout, de la blague et des choses beaucoup plus culturels.

III Un portrait d’une personne concerné par le sujet (1500 signes)

Au cœur de l’histoire

Concours "Grand Reporter" des DNA

Passionnée et passionnante, l’œil qui pétille quand elle raconte son histoire, Marie-Thérèse Fischer est devenue scénariste de BD un peu par hasard alors que l’aventure a commencé par un simple coup de téléphone de Christian Riehl le PDG des éditions du Signe.

« Grace à dieux ça sera fini avec le tome 12, je n’ai pas du tout envie de me spécialiser dans la BD » explique Marie-Thérèse Fischer en rigolant. « Cette histoire qui fait l’Alsace », Bande dessinée en douze tomes dont elle est la scénariste occupe depuis quelques années celle qui était d’abord professeur de lettre classique et qui a un parcours assez atypique. «En 1989 comme j’avais quatre enfants j’ai pris ma retraite mais le collège de mon mari m’a demandé de faire de l’enseignement chez eux à La Broque. J’ai donc décidé de faire des études de théologie et j’ai passé ma thèse dont le sujet était le Mont Saint-Odile. Après j’ai fait un livre sur le même sujet jusqu’à ce que les éditions du Signes me prennent dans leur bec pour ne plus me lâcher ». Aujourd’hui maître d’œuvre de la BD qui raconte l’histoire de l’Alsace elle confesse que « c’est Très dur pour les dessinateurs » parce qu’elle est très pointilleuse et n’hésite jamais à faire recommencer un dessin si un détail ne colle pas. Pour elle la BD est une question de qualité. « Il existe des BD de super bas étage qui ne présente aucun intérêt » dit-elle. D’un autre côté il y a des BD comme Achille Talon ou l’on se marre mais il y a quelque chose de sérieux » explique celle qui est au cœur de l’histoire et qui a également l’histoire au cœur…

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