Zoom sur Stéphane Walter

« C’est surtout le mental qui joue »

Stéphane Walter qui est actuellement en emploi civique au Séminaire de Jeunes de Walbourg s’est pris de passion pour le sport pendant ses années collège. Il nous raconte cet investissement sans faille qui lui a permis d’être finisher à l’Iron Wiking le week-end juste avant le confinement (https://strongviking.com/en/)

Quel est ton lien avec le Séminaire de Jeunes ?

J’ai été élève de la 6^e à la terminale en 2018. Aujourd’hui je suis en emploi civique depuis décembre 2019. J’étais un peu touche à tout dans mes missions puisque je travaillais aussi bien à la vie scolaire qu’à l’internat. Depuis le confinement je suis chargé de suivre une classe en lien avec les Préfets et le professeur principal.

Comment est née ta passion pour le sport ?

Pendant mes premières années au collège je n’ai pas été spécialement sportif. C’est durant ces années-là que j’ai remarqué que le sport pouvait m’apporter plein de choses. Ça crée du lien social, c’est grâce au sport que je me suis fait de très bons amis. Au-delà de ça, le sport ça apporte un équilibre.

A partir de quel moment cette passion a-t-elle pris de l’importance pour toi ?

C’est surtout vers la fin du collège. Ça se voit dans mes résultats obtenus lors des nombreuses compétitions organisées au SEM. J’ai terminé 2^e du cross en classe de 3^e et j’ai été trois fois victorieux pendant mes années lycée. Au Sem quand on veut faire du sport c’est facile. Avec les jeux olympiques il y a aussi eu de belles courses et de belles médailles. Ce que je retiens c’est que ces moments ont toujours été partagé avec les copains. C’est le plus important quand on fait du sport.

Plus récemment tu as participé à l’Iron Wiking. Quel est le déroulement de cette course ?

C’est une course de 42 kms avec des obstacles, avec aussi des passages dans la boue qui était organisée dans le nord de l’Allemagne. Mon objectif était d’en faire six cette année…

Dans des courses de ce genre qu’est ce qui est le plus important : l’entrainement ou le mental ?

Quand l’effort s’étale sur 3h ou 4H c’est surtout le mental qui joue. Si on s’entraine bien et qu’on suit son programme d’entrainement à la lettre, le physique suit.

Comment on fait pour ne pas lâcher quand ça devient vraiment dur ?

Il faut se concentrer sur les choses qui nous motivent personnellement. Il faut savoir exactement pourquoi on est là, et pourquoi on fait ça. Si on a la réponse avant de commencer la course, alors on tient.

Quelles sont tes propres réponses à ces questions ?

Je suis là pour tester mes limites et pour les repousser à chaque fois un peu plus loin. J’ai envie de savoir jusqu’où je peux aller.

Quel est ton plan de carrière après ton service civique ?

Pour nourrir ma passion je vais commencer une formation en STAPS en septembre. Je verrais bien où ça me mène…